Podcast focale

Focale est un podcast qui s’intéresse au regard personnel d’acteurs sur la photographie majoritairement, mais également sur l’image ou l’écriture. Les profils e ces acteurs de la fabrique de la ville sont volontairement différents afin de croiser les disciplines et d’apporter un regard intimiste sur les inspirations personnelles et professionnelles des acteurs.

Chaque épisode propose ainsi de faire le plein de découvertes et d’inattendu à l’attention des professionnels de la ville. Retrouvez en même temps que la sortie de chacun des épisodes, les photos et références abordées dans les émissions sur mon site Internet et sur Instagram.

Bonne écoute ! 

Simon

Épisode 17 :

Steven est architecte, associé du studio ArtBuild Architects.

Dans cet échange, Steven nous explique son attachement au vivant qu’il essaie sans cesse de retranscrire dans sa façon de penser la ville et l’architecture. Son enfance en Jamaïque, ses parents biologistes, sa proximité avec la mer et l’océan nous font comprendre aisément son implication dans les domaines de l’éthique environnementale.

Très tôt, c’est la photographie sous-marine et les unes iconiques de la revue National Geographic (toujours à cheval entre photos scientifiques et photos artistiques) qui ont contribué à le passionner pour le domaine de la photographie.

Aujourd’hui, il admire beaucoup le travail de Stéphane Couturier au travers ses photos de chantier, véritables « expériences visuelles ». Mais aussi, de l’autre côté de l’Atlantique, Robert Mapplethorpe et son travail entre la surface et la structure du corps, tout comme Ansel Adams et sa facilité à révéler la texture de la peau fine des paysages vivants qui recouvre la Terre. De façon globale, il apprécie fortement le travail sur la qualité intemporelle de notre environnement et le monde du vivant.

Un entretien très sincère avec de nombreuses références poétiques, au croisement de la biologie de l’architecture, du paysage et du vivant.

Épisode 16 :

Clément Gaillard est docteur en urbanisme, designer et consultant spécialisé dans la conception bioclimatique, la microclimatologie et la lutte contre le phénomène d’îlot de chaleur urbain.

Si ces sujets vous intéressent, vous découvrirez ici un des chercheurs très certainement les mieux documentés en France.

C’est ainsi que cet épisode révèle la très forte utilité de l’image d’archive, et en l’occurrence de la photographie, pour comprendre (et ne pas oublier !) les dispositifs passifs que les Hommes ont depuis tout temps utilisés pour adapter leurs conforts intérieurs aux climats.

La thèse de Clément sur la modulation du climat et ses recherches dans le domaine nous éclairent sur cette nécessité de regarder en arrière pour en tirer des enseignements pour aujourd’hui et pour l’avenir.

On découvre aussi des inspirations plus personnelles qui nous emmènent notamment aux Etats-Unis et dans l’Etat du Nouveau-Mexique reconnu pour ces nombreux exemples d’architecture bioclimatiques. Vous découvrirez au travers de nombreuses références un spécialiste de l’architecture vernaculaire et du climat, vous l’aurez compris, mais également un passionné de photographie avec un regard averti.

Épisode 15 : Qui s’intéresse à la transition écologique en matière d’urbanisme et d’architecture connaît forcément Philippe Madec. Mais j’ai voulu connaître également le photographe et collectionneur d’art qui se cache derrière.

Vous allez découvrir une interview où se mêlent de nombreux sujets : parcours personnel et professionnel, inspirations artistiques et voyages, écriture et écologie, architecture, observations du monde et engagements. 

Philippe partage ses souvenirs d’enfance en Bretagne, son attachement à certains artistes rencontrés et d’amitiés fortes qui se sont créées. Ils évoquent également certaines oeuvres qui ne le quittent pas et qui l’inspirent au quotidien. Vous allez découvrir un entretien plein de bienveillance et de sincérité où l’on revient également sur la maison d’édition Terre Urbaine et le travail très intéressant mené par la géographe Anne-Solange Muis.

Épisode 14 : Pauline Detavernier est docteure en architecture, directrice de projets Recherche et Développement chez PCA et enseignante en écoles d’architecture.

Elle a initié dans sa thèse « Le marcheur de la gare » une recherche qui interroge et documente la conception des espaces dédiés à la pratique de la marche dans les grandes gares historiques européennes. Elle poursuit aujourd’hui l’ouverture de ses conclusions à d’autres objets architecturaux et urbains parcourus par la marche ; et partage également le point de vue de la gare comme métabolisme urbain où circulent bien plus que des flux de marcheurs, mais également des matériaux, énergies, biodiversités…

On découvre également ses inspirations artistiques et lectures personnelles, notamment les travaux de Sophie Calle, d’Isabelle Monnin, de Bernd et Hilla Becher, de Michel Foucault ou encore, et de façon non exhaustive, de Christian Boltanski. Ce dernier ayant un intérêt tout particulier pour elle puisque son œuvre Le Terril Grand-Hornu rend hommage aux mineurs de cette région du Hainaut Belge, qui est la région d’origine de Pauline. Un entretien très intéressant où se mêlent travaux de recherches, inspirations personnelles et parcours personnel que Pauline partage avec beaucoup de sincérité.

Épisode 13 : Marta Gili est critique d’art et commissaire d’exposition. Elle a été directrice du Jeu de Paume à Paris de 2006 à 2018 et est la directrice de l’École nationale supérieure de la photographie à Arles depuis 2019.

Dans un entretien très riche, Marta se confie sur les artistes photographes qui la touchent particulièrement même si elle avoue qu’il est très difficile de faire des choix en raison du nombre important d’expositions qu’elle a organisées avec le Musée du Jeu de Paume et des nombreux liens qu’elle a tissés avec plusieurs artistes.
Elle a toujours recherché, dans les programmations des expositions, à favoriser des expériences sensibles et affectives pour le public. Elle s’intéresse  aux images qui analysent les processus de perception, de création d’affects, d’idées, de mouvements citoyens,… On peut ainsi nommer Diane Arbus, Valerie Jouve, Ismael Bhary, William Kentridge, Claude Cahun, Zineb Sedira, Florence Henri, Joan Colom, Lorna Simpson, Paz Errazuriz, Ahlam Shibli ou encore Susan Meiselas, pour en nommer seulement quelques-uns/unes.
Il est aussi question de ses souvenirs photographiques personnels et de son devoir de transmission aujourd’hui en tant que directrice de l’ENSP à Arles.
Un entretien passionnant et très personnel qui nous permet de mieux comprendre pourquoi le Musée du Jeu de Paume est une référence internationale en matière d’expositions d’artistes photographiques.
 

Épisode 12 : Nicolas Deshais-Fernandez est paysagiste et botaniste.

Je vous propose de découvrir le travail de son atelier et le manifeste qu’il porte et défend : la territorialisation du vivant autour du « laisser faire », où le principe est d’observer la nature avant d’intervenir. L’atelier s’attache donc à créer les conditions idéales pour que la nature et le projet s’hybrident plutôt que de développer une approche très interventionniste.

On découvre également le rapport que Nicolas entretien avec la photographie et le végétal depuis son enfance. Ce lien très fort entre art et nature propose une interview que j’ai trouvée très poétique appuyée par des références comme le livre-photo Flore des friches urbaines d’Audrey Muratet et Marie Pellaton avec les photographies in situ de Myr Muratet. Ou encore le travail de Laurent Champoussin.

Il est question également des correspondances botaniques de Jean-Jacques Rousseau, de l’exposition de Nicolas sur la bse sous-marine de Bordeaux intitulée « Improbabilis, le végétal sous les obus », ou encore et évidemment de la galerie Horae à Paris que Nicolas a créé avec Gervaise Thiriet de l’agence WTFA architectes.

 

Épisode 11 : Clément Gy est illustrateur et architecte au sein de l’agence Encore Heureux à Paris.

Il aborde dans cet entretien ses inspirations artistiques, notamment Richard Estes et l’extrême réalisme de ses peintures, Bernd et Hilla Becher et leur travail d’inventaire photographique suivant un protocole artistique rigoureux, ou encore l’Atlas des Régions Naturelles d’Eric Tabuchi et Nelly Monnier.

On apprend également qu’il entretient un rapport extrêmement sensible avec ce qu’il dessine. Les scènes, les sujets qu’il choisi de représenter restent gravés dans sa mémoire pendant longtemps. Le sujet de la mémoire est ainsi omniprésent chez lui, que ce soit par la multitude de photos qu’il prend et par les illustrations qu’il réalise donc. Il aime mémoriser par son rapport à l’image ses voyages, ses rencontres, ses épisodes de vie, le tout composant autant de sources d’inspirations qu’il peut à loisirs réinterpréter dans son métier. Si tout va trop vite autour de nous, en termes de consommation d’images notamment, il aime à l’inverse passer plusieurs longues heures d’affilées à dessiner un arbre, un toit haussmannien, un détail d’architecture,… Le dessin qu’il pratique peut s’apparenter aux premières étapes d’un projet architectural : arpenter un endroit, observer ses habitants, ses usages, comprendre son histoire, analyser son fonctionnement, explorer ses spécificités, pour tenter de rendre compte de son caractère. Il aime concevoir son travail comme un cheminement et ce temps d’approche lui est une nécessité pour devenir conscient et sensible aux formes, aux couleurs et aux sons.

C’est un entretien très authentique où l’on rencontre un illustrateur-architecte très soucieux des gens, de la nature et des espaces urbains qui l’entoure. Attentif aux rencontres qu’il peut faire lors de ses explorations, on comprend alors mieux la sensibilité que l’on peut ressentir lorsque l’on pose le regard sur ses dessins.

Épisode 10 : Joachim Seyer est architecte à l’agence THE Architectes installés à Paris et à Nantes.

Un entretien très intéressant revenant sur des souvenirs photographiques personnels comme le format Polaroïd et les prises de vue exclusivement de portraits de proches réalisés durant son enfance.

Nous abordons l’échelle urbaine dans la pratique du projet d’architecture au travers de références et photographes très intéressants comme les missions commanditées par la DATAR, le travail d’Eugène Atget sur le Paris d’avant Haussmann par exemple.

Il est question aussi de protocoles photographiques et de nombreux livres photos, notamment le travail du couple Becher, de Laurent Kronental avec Souvenir d’un futur, de Julius Schulman à Los Angeles, l’exposition New Topographics en 1975 qui s’intéresse aux paysages américains et à ses délaissés (avec Steven Shore, Robert Adams, Lewis Baltz,…) ou encore l’ARN d’Erik Tabushi ou le travail de Cyrille Weiner… Joachim nous parle également de Los Angeles et de ses inspirations cinématographiques.

Une interview très riche, très personnelle et empreinte de sincérité, également remplie de références artistiques et d’inspirations sur l’architecture et la ville.

Épisode 09 : David Abittan est rédacteur en chef du média en ligne tema.archi et directeur associé de temaprod, à la fois média-société de production et agence de conseil. Ses deux entreprises font la synthèse de ses formations et expériences en architecture et en radio.  

Dans cet entretien, se mélangent des souvenirs d’enfant, de premiers regards adolescent sur l’architecture et la ville mais aussi une grande passion pour le vélo, moyen de transport poétique par excellence pour parcourir la France dans le bon tempo, ni trop vite ni pas assez.

Nous revenons longuement sur ce que la photographie de ville et d’architecture peut avoir de générique et donc d’universel : comment un scène, un regard ou un bâtiment peut nous ramener à un souvenir personnel, une image mentale. Il est également question des médias et notamment du format audio proposé la radio.

Un entretien sur la ville et l’architecture du quotidien, sur le regard de tous les jours, sur la médiation culturelle de l’architecture.

Photo ©Georges Hauchard-Heutte

Épisode 08 : Karine Guilbert est architecte, elle a travaillé également comme iconographe-rédactrice photo pour le magazine AMC et depuis créé la structure Comme on vous parle, spécialisée dans le conseil en communication d’architecture. Elle est également l’autrice du livre Photographier l’architecture publié en 2019. 

C’est une approche sensible de la photographie dont elle nous fait part avec de nombreuses références à la photographie urbaine et d’architecture naturellement, son plaisir de découvrir de nouveaux auteurs/autrices, se rendre à des évènements en lien avec ce médium.

Vous découvrirez également sa vision de la photographie d’architecture et de la commande donnée par les architectes aux photographes, mais également son attention portée à la démarche des auteurs.

Un entretien qui porte sur la ville, l’architecture et le sensible.

Épisode 07 : Hugo Christy est journaliste, expert des questions d’urbanisme, d’architecture et d’innovation territoriale. Dans cet entretien nous avons beaucoup
parlé des villes évidemment, mais surtout de son approche urbaine de la ville populaire qui le passionne. Il nous parle ainsi d’artistes contemporains qui portent un regard sur la ville populaire et qui le nourrissent donc au quotidien comme Aristide Barraud ou Marvin Bonheur.

J’ai trouvé son approche de la photographie au regard de la ville très sensible car il revendique les images de la vie du quotidien, celle qui est vécue, partagée, explorée. En cela il apprécie les photographies moins stéréotypées et prône, par exemple, le réenchantement de la « ville moche », la ville périurbaine si fortement critiquée mais qui propose également de nombreux gisements d’initiatives populaires.

Vous découvrirez également un échange très intéressant sur ce que Hugo appelle « les limites de la photographie d’architecture », à savoir ce qu’elle ne renseigne pas : la pérennité des matériaux, son bilan carbone, sa modularité,…

Un entretien plein d’authenticité et de sincérité sur la ville.

Épisode 06 : Philippe Simay est philosophe, formé à l’histoire des sciences humaines et sociales, il enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville.

Je vous invite dans cet interview à partager la vision photographique de Philippe Simay, qui revendique la photographie comme un besoin d’arrêt sur image dans ce monde où tout va trop vite et où nous n’arrivons plus vraiment à voir les choses qui sont devant nos yeux.

Il est question également de sa vision de la ville, des phénomènes de métropolisation et de l’expérience métropolitaine tout cela en rapport étroit avec la photographie. Il cherche aujourd’hui à définir le contour d’une écologie urbaine du sensible qui s’intéresse à la place du corps et des sens dans l’expérience urbaine. Il est aussi question de l’Anthropocène et des ressources, mais également des projets à venir avec ARTE et sa réflexion sur le thème de la « route » (reportage à venir en Patagonie ). Un épisode passionnant et qui vous poussera certainement à la réflexion dans notre manière de voir la ville.

Philippe Simay anime la série documentaire Habiter le Monde (30x26min) et L’Appel du Grand Nord (52min) sur ARTE où il part à la découverte des habitats et des territoires les plus singuliers de la planète. Il a fondé également le site d’informations en ligne Métropolitiques.

Il s’intéresse à la question de la contribution du photographié à l’image photographique dans le travail du photographe August Sander dans sa série Hommes du XXème siècle. Il explique que c’est dans cette dimension de coproduction de l’image que se joue le contrat social de la photographie. Il apprécie aussi beaucoup le travail de Roy DeCarava avec un double déplacement dans les années 1950 : c’est la première fois que les afro-américiains parlent d’eux-mêmes et la première fois qu’on recoure à la fiction littéraire dans cet ouvrage qui articule photos et écrits.

Philippe se dit profondément troublé par l’oeuvre de Stephen Shore, American Surfaces : est-ce une apologie du trivial ou une capacité à voir la beauté là où elle se trouve ?

Épisode 05 : Guillaume Aubry est artiste et architecte, il a cofondé l’agence Freaks en 2010 et ont rapidement pu prendre part à des concours et des projets d’envergure comme la MECA à Bordeaux avec BIG. En tant qu’artiste, il a effectué plusieurs résidences un peu partout dans le monde, et travaille actuellement à la finalisation de sa thèse sur le « Coucher du soleil, expérience esthétique de l’embrasement du monde ». Il partage avec nous son rapport à l’image avec ses souvenirs de vacances lorsqu’il était enfant, ses inspirations notamment en termes de peinture, mais aussi les travaux photos qu’il apprécie et sa vision de la photographie d’architecture. Un entretien rempli de réflexions artistiques et d’envies de voyages, son prochain étant la Laponie pour ses aurores boréales.

Travail personnel de Guillaume Aubry dans le cadre de ses recherches sur le coucher de soleil. Photo présente dans son atelier d’artiste à Paris.

Quel bruit fait le soleil lorsqu’il se couche à l’horizon ? images prises depuis le film de Thomas James d’après le spectacle de Guillaume Aubry.

A voir ici : https://vimeo.com/489119597

Sun Rise and Sun Set (SNRS and SNST) tatouages sur les mains de Guillaume.

Au-dessous : d’après la toile de William Truner intitulée REGULUS en 1837. Regulus était un consul romain supplicié par les carthaginois.

Épisode 04 : Anne-Solange est géographe spécialisée en géographie insulaire et littorale mais a également travaillé sur les applications du développement durable aux différents échelons territoriaux en France. Elle a été rédactrice en chef du magazine EcologiK, exerce comme urbaniste et a également créé la maison d’édition Terre Urbaine en 2019. Dans cette interview, il est question d’explorations urbaines et littorales, de coups de coeur photographiques, de captures de moments et de fragments de territoires, mais également de cartographies très anciennes, de géographie, de photographies urbaines et de grands paysages. Une interview pleine d’inspirations et d’évasions.

 

Une photographie de son arrière-grand-père, pilote d’avion en 1917 ; « Ecologie des Territoires » sous la direction de Thierry Paquot et édité par Terre Urbaine la maison d’édition d’Anne-Solange Muis.

Quelques photos de paysages glanées sur l’Instagram @annesolange.muis

De haut en bas et de g. à d. : Chausey puis quelque part en Ecosse

Quelques photos de paysages glanées sur l’Instagram @annesolange.muis

De haut en bas et de g. à d. : Quelque part sur les Iles Féroé puis Les Hébrides en Ecosse ; dans le Var en France

Épisode 03 : Martin Etienne est architecte reconverti depuis quelques années dans l’illustration, en particulier pour les architectes, urbanistes, paysagistes,… Dans cette interview on dépasse sa vision de la photo et ses inspirations, pour aborder naturellement sa pratique du dessin et les commandes auxquelles il répond. Il est question des usages et de leur représentation dans les projets, et notamment les avantages de l’illustration par rapport à l’image 3D ou à la photographie. Martin est bien connu du milieu pour ses dessins réalisés en 2010-2011 pour le concours de la Place de la République pour TVK, et également pour ses dessins humoristiques dans la revue D’A.

 

Le peintre de la Tour Eiffel, Marc Riboud, 1953 à gauche, et à droite une image extraite des 36 vues de la Tour Eiffel du graveur Henri Rivière, 1920.

La première photo de Martin prise à l’argentique à 5 ans avec ici son père et son parrain vus en contre-plongée à partir de sa taille d’enfant.

Très belles illustrations de Martin des usages pour le concours de la future Place de la République à Paris, « plan des usages », TKV architectes, 2010.

Très belle illustration de Martin pour le concours de la Place de la République à Paris pour TVK architectes, 2011.

Coupe dessinée par Martin pour le concours d’un foyer d’habitations à Paris 18ème, GRAAL, 2019.

Épisode 02 : Christelle Gautreau est architecte, elle a co-fondée avec Stéphanie Morio l’agence Bond Society en 2015. L’idée de Bond Society a été de créer une plateforme, un terrain de jeu, dans lequel elles pourraient penser, observer, dessiner, construire. La photographie prend ainsi une place particulière en alimentant leurs réflexions au quotidien. Personnellement aussi, la photo a toujours accompagnée Christelle et est une véritable source d’inspiration et d’émotions pour elle.

 

Les photos de David Lachapelle que l’on ne présente plus, le film Playtime de Jacques Tati également, les collages de David Hockney.

La maîtrise de l’image par Sege Gainsbourg, les rayographies de Man Ray et cette photo de Jacques Prévert par Robert Doisneau dans le Paris d’après-guerre qui accompagnée son enfance.

Quelques photos d’inspiration « prises en marchant » qui sont ensuite l’objet de discussions ou de sujets particuliers à l’agence 1/3

Quelques photos d’inspiration « prises en marchant » qui sont ensuite l’objet de discussions ou de sujets particuliers à l’agence 2/3

Quelques photos d’inspiration « prises en marchant » qui sont ensuite l’objet de discussions ou de sujets particuliers à l’agence 3/3

Épisode 01 : Olympe Rabaté est chercheuse en architecture, urbanisme, design, développement durable et community living. Elle est une ancienne élève de l’ENS Cachan département Design et est Agrégée d’Arts Appliqués. Elle a travaillé pour Philippe Chiambaretta et PARC Architectes notamment. Elle est aujourd’hui farm manager en Californie et travaille aussi, depuis l’autre bout du monde,  pour la foncière Bellevilles sur des sujets de communication. Elle nous partage ici son rapport très personnel à la photographie et, au-delà, ses inspirations artistiques. Photo : Alaric Garnier

Disponible sur plusieurs plateformes d’écoute : Spotify, Google Podcasts, Apple Podcasts,…

Chris Ware est un auteur américain de BD qui a une approche très soucieuse de la forme avec une conception graphique et typographique à la fois originale et très soignée. 

La chambre claire est un ouvrage de Roland Barthes qui s’interroge dans les années 1980 sur la nature de la photographie et son rapport à la vie.

La dernière image est une photographie du Pavillon allemand de l’Exposition Universelle de Barcelone de 1929 par son architecte Mies van der Rohe.

Boring Postcards USA par Martin Parr.

Ouvrage photographique Manufactured Landscapes par Edward Burtinsky.

Le Rhinocéros de Dürer est une gravure datée de 1515 fondée sur une description écrite et un bref croquis ; l’animal étant quasiment inconnu à l’époque en Europe.

Cartes postales d’Olympe achetées cet été en Californie.

Carnet de croquis d’Olympe sur sa vie nouvelle en tant que farm manager dans un éco-lieu aux Etats-Unis.

Photographie d’un coucher du soleil au Costa Rica prise par Olympe.